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30 septembre

Vénérable Alfred Pampalon, CSsR

Né le 24 novembre 1867 à Lévis (Québec), fils d’Antoine Pampalon, entrepreneur-maçon, Alfred fréquente l’école primaire pendant deux ans, puis entre au collège de Lévis pour y poursuivre des études commerciales. Cinq ans plus tard, après une maladie, il entreprend le cours classique en vue de devenir prêtre. Un peu avant sa rhétorique, il est atteint d’une pneumonie et, comme on craigne pour sa vie, on lui administre le sacrement des malades.

À la suite de sa guérison, que l’on attribue à Sainte Anne, il entreprend un pèlerinage à pied à Sainte-Anne-de-Beaupré en juin 1886. À cette occasion il demande au recteur des rédemptoristes la permission d’entrer dans la Congrégation du Très-Saint-Rédempteur, dont faisait déjà partie son frère Pierre. Le mois suivant il s’embarque pour la Belgique avec quelques compagnons pour y faire son noviciat. Les supérieurs hésitent à l’admettre à la profession, à cause de sa santé fragile, mais sa piété exemplaire a raison de toutes les objections et le 8 septembre 1887 Alfred fait ses vœux.

Après les études philosophiques et théologiques, Pampalon est ordonné prêtre le 4 octobre 1892. Le 31 aout de l’année suivante, il est nommé au monastère de Mons où il remplace les pères absents ou accompagne de temps à autre ceux qui prêchent dans les paroisses voisines.

D’avril à septembre 1894, il fait son second noviciat à Beau Plateau, ce qui dans la congrégation constituait une préparation en vue de prêcher des missions et des retraites paroissiales. Entre-temps sa santé décline de plus en plus, et le climat de la Belgique ne contribue pas à la rétablir. Finalement, en septembre 1895, ses supérieurs décident de le renvoyer au Canada, en comptant sur l’air du pays natal pour refaire sa santé. Il est assigné au monastère de Sainte-Anne-de-Beaupré, où il rend de menus services : il prêche à la basilique et confesse les fidèles. Le 5 février 1896, il entre à l’infirmerie pour ne plus sortir. Sa piété, sa patience et sa résignation émerveillent son entourage. Il meurt le 30 septembre à l’âge de 28 ans, vaincu par la tuberculose compliquée d’hydropisie. Pampalon s’est comporté de façon tellement effacée que beaucoup s’étonnèrent de l’introduction de sa cause de béatification en 1922.

LIEN : http://www.redemptoristes.ca/