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13 juin

Marie-Thérèse Dionne, SSCM

Marie-Thérèse est née à Saint-Philippe-de-Néri le 21 novembre 1896. À l’âge de 15 ans, elle devient orpheline avec son unique frère de 12 ans, ses parents décédant la même année. Sous la garde d’un oncle, elle continue ses études au Couvent de Saint-Philippe et obtient son diplôme d’enseignement à l’âge de 17 ans.

Entrée dans la Congrégation des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie en 1914 elle reçoit le nom de sœur Sainte-Eugénie. Après sa profession religieuse le 13 août 1916, elle occupe différentes fonctions dans les maisons d’enseignement. Elle a constamment à cœur la cause de l’éducation.

Elle est nommée supérieure provinciale au Canada en 1938, la première Canadienne à occuper ce poste dans sa Congrégation d’origine française. Elle accepte plusieurs maisons d’enseignement en majorité dans les campagnes et donne un élan à la formation professionnelle et spirituelle des religieuses, encourageant les initiatives propres à les rendre aptes à leur mission d’éducatrices.

Au Chapitre général de 1947 tenu en France, elle est élue supérieure générale. Deux ans plus tard à la demande de la Sacrée Congrégation des Religieux, il lui incombe de préparer la répartition en trois provinces des maisons canadiennes devenues trop nombreuses.

Suite à la demande des Prêtres des Missions étrangères, elle accepte avec son Conseil, l’ouverture d’une mission à Caraballo, Cuba en 1950. Quatre fondatrices canadiennes partent pour l’Île.

Au Chapitre général de 1953 tenu aussi en France, Sœur Marie-Thérèse est réélue supérieure générale. Elle met à exécution le transfert de l’administration générale au Canada suite à l’autorisation donnée en 1950 par la Sacrée Congrégation des Religieux. Cette même année 1953 est acceptée une mission à MBalmayo, Cameroun, où les Servantes du Saint-Cœur de Marie de la Province française inaugurent cette mission. En 1955, une mission à Yaoundé est acceptée, les sœurs canadiennes rejoignent les sœurs françaises.

La période postconciliaire apporte l’aggiornamento dans tous les Instituts. À cet effet, elle prend une part active comme ex-supérieure générale dans la préparation et l’organisation d’un Chapitre général spécial en 1968. Femme profondément humaine, femme de foi, femme audacieuse, mais sans rien de téméraire, elle est remarquée par son bon jugement et son amour de l’Église.

Sœur Marie-Thérèse Dionne est décédée le 13 juin 1973 à Québec.

LIEN : http://www.soeurs-sscm.org