Revenir à la liste
28 avril

Vénérable Adolphe Chatillon, FÉC

Rendre heureux pour rendre meilleur.

Adolphe nait à Nicolet, au Québec, le 31 octobre 1871, dans un foyer d’artistes et de chrétiens. À neuf ans il perd sa mère et, comme cela se faisait souvent à l’époque, on le met pensionnaire chez les Frères des Écoles Chrétiennes à La-Baie-du-Febvre puis à Yamachiche, où il est un élève modèle. À treize ans il entre au petit noviciat des Frères des Écoles Chrétiennes de Montréal puis au noviciat prenant le nom de Frère Théophanius-Léo. Il travaille dix ans comme professeur ou directeur d’école, puis devient formateur des novices. Ce travail de formateur n’était pas de tout repos. Il y consacra onze années consécutives (1912-1923) auxquelles on peut ajouter les années de sous-directorat de 1908 à 1912.

Le 8 décembre 1923, le Supérieur général le nomme Visiteur général de l’Amérique du Nord. En d’autres termes, il devient le Provincial de sa communauté. Il quitte le Québec en janvier et n’y revient qu’en juin. Il visite tour à tour les communautés de Toronto, New York, Baltimore, Saint Louis, San Francisco, La Nouvelle-Orléans et Santa Fe.

En novembre 1928, Frère Théophanius assiste en Belgique au Chapitre général de sa communauté comme président de la commission chargée d’étudier l’observance des Règles. Il participe à l’élection du nouveau Supérieur général des Frères des Écoles chrétiennes. Puis il s’alite, victime du cancer de l’intestin, qui le ronge depuis un certain temps. Il ne s’en remettra pas. Il accepte la souffrance comme il l’a fait toute sa vie. On le conduit à Paris pour y subir une sérieuse intervention, qui cependant n’obtient pas le résultat espéré. Au début de mars 1929, un infirmier l’accompagne dans sa traversée vers le Canada, pour retrouver son milieu de vie, le « Mont-De-La-Salle ».

Pendant tout le temps de sa maladie, il est un patient édifiant – priant, souriant et courageux. On accourt auprès de son lit comme en pèlerinage, si bien que sa chambre est transformée en oratoire et que l’on en sortait meilleur. Il est mort, entouré des siens, pendant la nuit du 27 au 28 avril 1929, en prononçant ces dernières paroles : « Le ciel! Les anges! Dieu! C’est beau! » En avril 2011, il est devenu le cinquième Vénérable de l’Église du Canada.

LIEN : http://www.delasalle.qc.ca/