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5 juillet

Gérard Raymond

Gérard Raymond est né à Québec, dans la paroisse de Saint Malo, le 20 aout 1912, le quatrième d’une famille de huit enfants. Ses parents lui transmettent la même foi qui les fait vivre, l’amour de Dieu, du prochain et le culte de l’Eucharistie.

À douze ans il commence ses études classiques au Petit Séminaire de Québec. Il est un étudiant doué, travailleur. Il obtient des succès scolaires et prend part à toutes les activités que le milieu étudiant de l’époque peut lui offrir. Lors d’un concours intercollégial portant sur les saints martyrs canadiens, il mérite le premier prix. Son texte est publié sous le titre : « Le sourire du martyr ».  Le jeu de mots qu’il choisit comme pseudonyme pour signer son œuvre – « J.Mitré » (j’imiterai) – exprime bien les aspirations profondes de Gérard pour le martyre.

Presque toujours le premier de la classe, il écrivait pourtant: « Peu importe les succès de classe, pourvu que j’arrive bon premier dans ce grand concours dont le ciel est l’enjeu. Mon Dieu, faites de moi un saint ». Il s’applique à la prière, récite chaque jour son chapelet et s’arrête souvent dans les églises qui se trouvent sur son chemin d’écolier pour se recueillir et, les vendredis, méditer le chemin de la Croix.

En décembre 1931, il n’a que dix neuf ans, il est hospitalisé car on vient de lui diagnostiquer une phtisie foudroyante (tuberculose à évolution très rapide). Il vivra encore six mois. Durant son séjour à l’hôpital, il n’a pas de plainte, ni de regret et il donne à tout l’entourage l’exemple de l’acceptation généreuse de la volonté de Dieu. Il meurt le 5 juillet 1932, quelques semaines avant d’atteindre ses 20 ans.

La qualité de l’âme de Raymond nous est révélé par son journal intime, que l’on retrouve après sa mort. On y découvre sa profonde humilité, son ardent amour de Dieu, son souci d’accomplir parfaitement son devoir d’état, son sublime esprit de sacrifice, son souffle apostolique et son abandon total à la volonté de Dieu. Malgré qu’elle fut courte et bien ordinaire, la vie de Gérard a été une existence dont tous les instants ont été remplis par l’amour de Dieu et le désir d’accomplir sa volonté.